Wednesday, April 30, 2014

Horreur : mes visiteurs américains s'appellent tous Mr. and Mrs. Robot!

NI BLABLA NI RONRON. Courbevoie, La Chancellerie, 67 avenue Gambetta. Bâtiment A, 18ème étage. Jeudi 27 Mars 2014, huit heures et quinze minutes. 

  Au téléphone, conversation affreuse avec le webmaster Thierry Pigot... Comme je lui demande qui sont les visiteurs américains du site, il répond que "ce ne sont pas  de vrais visiteurs humains" . Il ajoute  qu'il s'agit "de moteurs de recherches, de robots...Vous voulez la preuve?"  Je l'entends cliquer. Puis il dit : "...Temps de visite de vos américains : zéro  seconde!"  
  Zéro seconde! Imaginez, on sonne chez vous. Vous ouvrez. Derrière la porte, personne. Et moi qui tiens avec fierté la comptabilité de mes "visiteurs", comparant les chiffres de Wordpress avec ceux de Google Analytics et Blogspot. 
  Tout ça pour zéro visite, zéro lecteur, zéro commentaire . Devant moi, des têtes en rouge et noir (voyez ci-dessus) . Il est temps que je me remette au dessin.   Keep walking!

Tuesday, April 29, 2014

Belgium? In my head I’d already arrived…

NO TALKING SHOP, NO DAILY  GRIND  On a TGV from Paris to Lille Europe, coach 1, seat 35.  Thursday 20 March 2014. Fifty minutes past four.
  Alone in the backroom of The Hideout, a bar near the Gare du Nord, I was waiting for the Ostend train, listening to a hardcore groove. 
   Belgium? In my head I’d already arrived, imagining the walks that awaited me along the North Sea coast. All the simple things about life over there:  the town and forgotten rock music, washed down with a Jupiler in one of the bistros on Ostend’s Rue Longue. And I told myself that as I walked to the tomb of painter James Ensor, perhaps the sea breezes would waft me an idea that would one day make me the author of photos that ultimately people will like. 
  That would be a change from what I read on the Blurb website when I try to find out if anyone has ordered a copy of my book  At Home (above): ‘No sales during this period’... 
  Buddha bless you.

Monday, April 28, 2014

La Belgique? Dans ma tête, j'y suis déjà...

NI BLABLA NI RONRON.  A bord d'un TGV Paris-Lille Europe, voiture 1, place 35. Seize heures et cinquante minutes. Seul dans l'arrière-salle du Hideout, un bar proche de la Gare du Nord, j'attends l'heure du train en écoutant un groove poisseux. La Belgique? Dans ma tête, j'y suis déjà. J'imagine les balades qui m'attendent le long de la plage. Tous les trucs simples de la vie là-bas : Ostende, la mer du Nord et les rocks oubliés, arrosés d'une Jupiler dans un des bistrots  de la rue Longue. Et je souris à l'idée qu'un prochain matin, en marchant vers la tombe du peintre James Ensor, les vents du large m'inspireront  assez pour faire de moi l'auteur de photos enfin appréciées. Ce qui me changera du terne commentaire que je lis sur Blurb  quand j'essaye de savoir s'il a été commandé un exemplaire d'At Home (ci-dessus)  : "Pas de données sur les ventes pour cette période". Bouddha vous bénisse!     

Friday, April 25, 2014

AZERTY keyboard, faded flowers and leopard-print fabric…

NO TALKING SHOP, NO DAILY GRIND. Paris, 2 rue Vivienne, Institut national d’histoire de l’art. The Oval Room, seat 82. Thursday 20 March 2014, thirty minutes past one. I’ve just returned from dreaming in the sun in the little garden of the Bibliothèque nationale where the entrance to the Oval Room is hidden. I’m trying to forget, while I write, the questions that continue to worry me. Why am I writing this blog? And above all, for whom? I honestly don’t think there’s a better answer than that given by the Russian painter Wassily Kandinsky, when he was asked what made him decide to add a particular touch of colour to one of his paintings: ‘internal necessity’. That’s exactly what I said one day to a friend who was amazed by the tablecloth you can see above in the photo called Faded Flowers. ‘The leopard-print fabric? Internal necessity’. Buddha bless you…

Thursday, April 24, 2014

Clavier azerty, fleurs fanées et tissu léopard...

NI BLABLA NI RONRON. Paris, 2 rue Vivienne, Institut national d'histoire de l'art. Salle Ovale, place 82. Jeudi 20 mars 2014, treize heures et trente minutes. Je reviens d'une rêverie de quelques minutes à l'ombre du petit jardin de la Bibliothèque Nationale qui donne, rue Vivienne, sur l'entrée de la salle Ovale. Histoire d'oublier, avant de me mettre à  écrire, les questions qui me font douter. Pour qui ce blog? Et surtout pourquoi? Je crois  qu'il n'y a pas de  meilleure réponse que celle fournie  par le peintre russe Wassily Kandinsky à quelqu'un qui lui demandait pourquoi il avait mis  telle touche de couleur dans un de ses tableaux  :" Nécessité intérieure"  Une réplique dont je me suis servi il y a quelques jours , face à une amie étonnée par le tapis de table (ci-dessus) de  la photo "Fleurs Fanées". "Le tissu léopard?", ai-je répondu..." Nécessité intérieure!" Bouddha vous bénisse...

Wednesday, April 23, 2014

‘If you want to take a walk, come on. I’m your man!’

NO TALKING SHOP, NO DAILY GRIND. Courbevoie, La Chancellerie, 67 Avenue Gambetta, building A, 18th floor. Thursday 20 March 2014, nine minutes past eleven.  As Newstilllifes regulars know, the aim of his blog is to tell you about my daily life as a craftsman of images, behind the scenes, and if necessary tell you the story behind my installations. In fact, in my studio I’ve got hundreds of drawings tucked away in drawers. And as I was sorting through them the other day, I hit upon the idea of showing you some of them. So here’s my first web messenger: a pilgrim who was drawn then photographed a few years ago. I called him Aaron C* in homage to the composer Aaron Copland whose symphonic poems (Naxos CD 8.559240) transport me to the plains of the American West every time I hear them. I hope that Aaron C* will make you want to go walking in the woods. For a night walk, for a picnic, or just a simple wander through town, the choice is yours. Buddha bless you!

Tuesday, April 22, 2014

Envie de faire un petit tour? Suivez Aaron. Le printemps est partout!

NI BLABLA NI RONRON.
Courbevoie, La Chancellerie, 67 Avenue Gambetta, Bâtiment A, 18ème étage. Jeudi 20 Mars 2014, onze heures et neuf minutes. Les habitués de Newstilllifes le savent : le but du blog est de vous raconter  mon quotidien d'artisan en images, l'envers du décor et si nécessaire, la petite histoire cachée de mes installations. Celle, par exemple, de ces desssins enfermés dans les tiroirs de mon atelier . C'est d'ailleurs en les triant récemment que l'idée m'est venue de vous présenter certains d'entre eux. Voici donc mon premier  web-messager  : un pélerin dessiné puis photographié avec le Rollei SL 66. Il s'appelle Aaron C*, en hommage au compositeur Aaron Copland dont les poèmes symphoniques (cd Naxos 8.559240) me transportent à chaque écoute dans les plaines de l'ouest américain. J'espère qu'Aaron C* vous donne envie d'aller arpenter les bois. Marche de nuit, destination pique-nique ou simple balade en ville , c'est le moment. Bouddha vous bénisse! 

Monday, April 21, 2014

Is there one single fan of the book At Home* on the Internet?

NO TALKING SHOP, NO DAILY GRIND. Paris, 42 rue de l’Yvette, Friday 14 March 2014, twenty-nine minutes past nine… Of course, I’m being provocative, but deep down, I’m not exaggerating that much. I’m curious to know why the publication of my little book At Home (see Love*, one of its 53 ‘installations’ above) has received nothing but deafening silence on www.blurb.com. This question is addressed to all of you online, whether writer or amateur photographer: have you ever sold one of your books through the Internet? It might be a collection of poetry, your wedding album, a story extolling some place or other, whatever… I’d be interested to hear your adventures, and when you reply please to tell me the title of your work, its price, the name of the publisher and how many copies have been sold. Me, I’ve sold zero. Yes, zero sales…zero responses, zero emails… It’s become a little song going round in my head when I walk through the Bois de Boulogne. But it doesn’t stop me, at the moment in any case, from walking with a spring in my step, or from feeing moved as I walk past the first violets. So, my friends, keep walking!

Friday, April 18, 2014

Y-a-t-il sur Internet UN amateur du livre "At Home"?

NI BLABLA NI RONRON. Paris, 42 rue de l'Yvette. Vendredi 14 mars 2014, neuf heures et dix-neuf minutes...  Bien sur, je fais de la provocation mais au fond, pas tant que ça. Curieux de comprendre pourquoi la sortie de mon petit livre "At Home" (ci-dessus : une de ses 53 "installations") ne récolte sur www.blurb.com qu'un silence assourdissant, je pose la question à tout internaute, écrivain ou photographe amateur : avez-vous vendu  un de vos livres  sur Internet?  Qu'il s'agisse d'un recueil de poésie, de l'album de votre mariage, d'un récit  à la gloire de telle ou telle contrée, peu importe...Votre aventure  m'intéresse et  je lirai avec plaisir dans votre réponse  le titre de l'ouvrage, son prix, le nom de l'éditeur et le nombre d'exemplaires vendus. Moi, c'est zéro.  Oui, zéro vente...Zéro commentaire, zéro émail...Une jolie chanson que j'ai en tête  quand je traverse  le Bois de Boulogne mais qui ne m'empêche pas de marcher d'un  pas léger. Ni de m'attendrir au passage devant les premières violettes. Alors, les amis... Keep Walking!  

Thursday, April 17, 2014

How the book At Home* got started, a photo of weeds, and a piece of advice.

NO TALKING SHOP, NO DAILY GRIND. Paris, 2 rue Vivienne, Institut national d’histoire de l’art. The Oval Room, seat 82. Tuesday 11 March 2014, forty-five minutes past eleven… In the Könemann book on the American photographer Harry Callahan, you’ll find, next to an extraordinary black-and-white photo of weeds, the thirteen words that were my guide while I was compiling the book At Home* (available now on www.blurb.com): ‘What matters is what we manage to do most simply every day’. The author of these words, the Italian-American artist Frederick Sommer – photographer, designer, creator of collages as violent as Soutine’s paintings of flayed animals – was a friend of Callahan. At Home grew up in the light of these giants, who both died just a few weeks apart in early 1999. And whenever I arrived at the studio, I never forgot to glance gratefully at Callahan’s weeds. And to re-read Sommer’s advice. Buddha bless them (and us too!)…

Wednesday, April 16, 2014

Au départ du livre At Home*, une photo de mauvaise herbe et un conseil...

NI BLABLA NI RONRON. Paris, 2 rue Vivienne, Institut national d'histoire de l'art. Salle Ovale, place 82. Mardi 11 mars 2014, onze heures et quarante-cinq minutes...Dans le livre des éditions Konemann consacré au photographe américain Harry Callahan, il y a, juste  à la gauche d'une extraordinaire photo de mauvaise herbe, les treize mots qui m'ont guidé  pendant que je faisais le livre *At Home  (chez www.blurb.com) : "Ce qui compte, c'est ce que nous accomplissons chaque jour le plus simplement". Leur auteur, l'artiste italo-américain Frederick Sommer, - photographe, dessinateur, inventeur de collages violents comme des  écorchés de Soutine -, était un ami de Callahan. "At Home" a grandi à la lumière de ces géants, disparus début 1999  à quelques semaines d'intervalle. Pas pour moi qui n'a jamais oublié en arrivant au studio où je préparais "At Home", de  saluer la mauvaise herbe de Callahan. Et de relire le conseil de Sommer. Bouddha les bénisse (et nous avec!) ...

Tuesday, April 15, 2014

A crazy idea for 28 euros and 81 centimes.* How about it?

NO TALKING SHOP, NO DAILY GRIND. Thalys Ostend–Paris Nord, seat 53… Sunday 9 March 2014, twenty-five minutes past five, somewhere between Ghent and Brussels. When you’re a complete unknown, how to you manage to sell a book of your photos? I mean, what do you do, what tricks can you use to attract a fan who has decided to pay ten euros to buy themselves, for example, the book At Home* available from www.blurb.com? Not to give you the wrong idea, however, it’s actually not ten but 23 euros 32 you’d have to pay to get a copy (softcover) of the book in question. This amount, plus postage, will mean your account being debited to the sum of 28 euros and 81 centimes… Hmm, perhaps a bit expensive to buy yourself some crazy images (see above) by a stranger who’s mad about sticks, dead leaves and celluloid figures, don’t you think? But happily there’s always the e-book. But that’s another (exciting) story that you’ll hopefully have the pleasure of discovering one of these days. Keep walking!

Monday, April 14, 2014

Une petite folie de 28 euros et 81 centimes*, ça vous dirait?

NI BLABLA NI RONRON. Thalys Ostende-Paris Nord, place 53...Dimanche 9 mars 2014, dix-sept heures et vingt-cinq minutes, quelque part entre Gand et Bruxelles. Quand on est un parfait inconnu, comment  réussir à vendre un livre de  ses photographies? Oui, que faire, quelles ruses utiliser pour attirer chez www.blurb.com un amateur décidé à mettre dix euros pour s'offrir, par exemple, le livre*"At Home"? Pour ne tromper personne, ce ne sont d'ailleurs pas dix, mais 23 euros 32 qu'il y  aura à débourser pour se procurer un  exemplaire (sous couverture souple) du livre en question. Laquelle somme, grossie des frais de poste, se soldera sur votre compte par un débit total de 28 euros et 81 centimes...Hmmm, un peu cher, non, pour s'offrir  les délires en images, voyez ci-dessus, d'un inconnu épris de bâtons, de feuilles mortes et de figurines en celluloïd? Heureusement, reste la solution de l'e-book. Mais ceci est une autre (et passionnante) histoire que vous aurez plaisir, j'espère, à découvrir ici un de ces jours. Keep walking!

Friday, April 11, 2014

New Still Lifes: In the carriage, all is silence. Each person seems...

New Still Lifes: In the carriage, all is silence. Each person seems...: NO TALKING SHOP, NO DAILY GRIND.   Thalys from Paris Nord to Ostend, seat 43. Friday 7 March 2014, forty minutes past six, somewhere in th...

In the carriage, all is silence. Each person seems to dream with words in colour.

NO TALKING SHOP, NO DAILY GRIND. Thalys from Paris Nord to Ostend, seat 43. Friday 7 March 2014, forty minutes past six, somewhere in the Picardy countryside. Looking out on the ploughed fields that fill the train windows with a sepia colour, the passengers in carriage 5 – mainly Flemish – have fallen silent. The train passes between hedges of leafless trees. In the carriage all is quiet. Everyone seems to be dreaming and I like to imagine that some of their thoughts are wandering among words in colour. As I often did (above) for my book At Home, available now at www.blurb.com. Outside, night is falling and everything starts to look like a photo by Robert Adams. In fact, if you’re a fan of black-and-white photography, make a bee-line for Paris. Until 18 May the exhibition at the Jeu de Paume dedicated to the magician from Astoria is an absolute must. Buddha bless you!

Thursday, April 10, 2014

A bord du wagon, c'est le silence. Chacun semble rêver d'amour et de mots-fleurs.

NI BLABLA NI RONRON.
  Thalys Paris Nord-Oostende, place 43...Vendredi 7 mars 2014, dix huit heures et quarante minutes, quelque part dans la campagne picarde.
   Face aux labours qui colorent de sépia les hublots de la rame, les passagers de la voiture 5, - des Flamands pour la plupart-,  se sont tus. 
  Le train file entre des haies d'arbres sans feuilles. A bord du wagon, c'est le silence. 
  Chacun semble rêver et je me plais à imaginer que certains vagabondent de pensées amoureuses en mots-fleurs.     Comme il m'est arrivé de le faire  pour le livre "At Home" ( aujourd'hui chez www.blurb.com). Dans le paysage, aucune couleur. C'est que dehors la nuit descend et que  tout commence à ressembler à une photo de Robert Adams.  Si au fait, vous  êtes un amateur de photographies en noir et blanc, foncez à Paris. Jusqu'au dimanche 18 mai, l'exposition consacrée au magicien d'Astoria par le Musée du jeu de Paume est un must absolu. Bouddha vous bénisse!

Wednesday, April 9, 2014

The book may well be called At Home, but it’s not all homemade.

NO TALKING SHOP, NO DAILY GRIND. Paris, 42 rue de l’Yvette. Friday 7 March 2014, thirty-five minutes past ten. OK, ‘homemade’ applies to one hundred per cent of the material : the piece of mirror, the background fabric, even the leaf of a tree that was kept for a long time in the studio under a pile of old books. By contrast the atmosphere of the photo – one of the rare black-and-white installations in my book  At Home (blurb.com) owes a lot to Boris Pasternak’s Ma soeur la vie  (a collection of poems published by NRF Poésie). Some verses, such as for example ‘Et les feuilles pleuvent, drues’ [‘And the leaves pour thickly down’] (Le Mauvais Temps, 1956) have even been a direct source of inspiration. An autumn evening, when the last rays of sun glowed copper on the roofs of Paris, I turned off the spotlights illuminating my installation and trusted in the fading daylight. I don’t regret it. Buddha bless you!

Tuesday, April 8, 2014

Même si le livre s'appelle "At Home", tout n'est pas fait maison...

NI BLABLA NI RONRON. Paris, 42 rue de l'Yvette. Vendredi 7 Mars 2014, dix heures et trente-cinq minutes...Bon, "fait maison", disons que c'est vrai à cent pour cent pour le matériel : le bout de miroir, les tissus du fond, et même la feuille d'arbre, longtemps gardée dans l'atelier sous une pile de vieux livres. L'ambiance de la photo, - une  installation en noir et blanc du livre "At Home" ( à voir sur www.blurb.com)_ ,  doit  en revanche beaucoup à "Ma sœur la vie et autres poèmes" de Boris Pasternak ( Nrf Poésie). Certains vers, - tels, par exemple,  "Et les feuilles pleuvent, drues" ( Le Mauvais Temps, 1956 ) -,  ont été même source d'inspiration directe. Un soir d'automne, alors que les derniers rayons de soleil  cuivraient les toits de Paris, j'ai  coupé les spots qui éclairaient mon installation et fait confiance à la lumière du jour qui s'en allait. Je ne regrette pas. Bouddha vous bénisse! 

Monday, April 7, 2014

The dressmaker, her daughter and … Paul Delvaux!

NO TALKING SHOP, NO DAILY GRIND.Paris, 2 rue Vivienne, Institut national d’histoire de l’art. The Oval Room, seat 82. Thursday 6 March 2014, twenty minutes past one. There’s nothing more amusing than letting your imagination run riot. This was what happened one morning last November when I was working on my book At Home, which was published a few weeks ago at www.blurb.com. I had run out of ideas and was about to talk a walk in the Bois de Boulogne when, finding a postcard brought back from a visit to the Paul Delvaux Museum in Saint-Idesbald, I was amused by the idea of turning the famous painter (above) into a visitor to my studio. Some sleight of hand quickly executed with an old pair of scissors found in Brittany on a table formerly belonging to a dressmaker whose daughter, a cheeky brunette, was my first childhood sweetheart. But that’s another (fascinating) story… Buddha bless you!

Friday, April 4, 2014

La couturière, sa fille et...Paul Delvaux!

NI BLABLA NI RONRON.  Paris, 2 rue Vivienne, Institut national d'histoire de l'art. Salle Ovale, place 82. Jeudi 6 Mars 2014, treize heures et vingt minutes. Rien de plus amusant que de laisser l'imagination prendre le pouvoir. Cela a été le cas, un matin de novembre dernier, alors que je travaillais à mon livre  "At Home",  sorti il y a quelques semaines chez www.blurb.com. Coté idées, j'étais au point mort et je m'apprêtais à aller faire un tour au Bois quand, devant une carte postale rapportée d'une visite au Musée Paul Delvaux de Saint-Idesblad , l'idée m'amusa de faire de l'illustre peintre  (ci-dessus)  un visiteur de l'atelier. Un tour de passe passe vite réglé grâce à un bout de tulle rose et  une vieille paire de ciseaux, trouvés en Bretagne,  sur la table de travail d'une couturière dont la fille, une  brunette délurée, fut mon premier amour d'enfant. Mais ceci est une autre (et captivante)  histoire...  Bouddha vous bénisse!

Thursday, April 3, 2014

"At Home", 74 pages of love, doubts and perseverance!

  NO TALKING SHOP, NO DAILY GRIND. Paris, 2 rue Vivienne, Institut national d’histoire de l’art. The Oval Room, seat 82. Tuesday 4 March 2014, fifty-three minutes past eleven. Opening, with beating heart, the book one has patiently put together over months, is a moment of pure magic. The eye moves inquisitively from page to page, and if, by the time it arrives at the back cover, no negative impression has cast a shadow over the pleasure of the perusal, then, and only then, one feels for a brief moment happy to have reached the end of the adventure. Since it was published online on 3 February at blurb.com, At Home (above) has received about forty hits. As for sales, on the other hand, the meter is still stuck on zero. Never mind, an English version is already underway, soon to be followed by another … in Russian! Lots of travels to come that you will, I hope, enjoy following over the days that follow. So, see you soon, and until then, Buddha bless you!

Wednesday, April 2, 2014

"At Home", 74 pages d'amour, de doutes et de persévérance!

NI BLABLA NI RONRON Paris, 2 rue Vivienne, Institut national d'histoire de l'art. Salle Ovale, place 82. Mardi 4 mars 2014, onze heures et cinquante-trois minutes. 
Découvrir, le cœur battant, le livre qu'on a  construit pendant des mois et des mois est un moment de pure magie. L’œil passe, fureteur, de page en page et si aucune impression négative n'assombrit  le plaisir de  la promenade , arrivé enfin à la quatrième de couverture, - et alors seulement-, on se sent, un bref instant, satisfait  d’avoir été au bout de l'aventure. Depuis sa sortie online le  3 février sur blurb.com, "At Home" (ci-dessus) a reçu une quarantaine de visites. Coté ventes en revanche, le compteur affiche zéro. N’empêche, une version anglaise est déjà en cours, bientôt suivie par  une autre en...russe! Autant de lancements que vous aurez plaisir, j'espère,  à suivre au fil des jours. Alors à bientôt... Bouddha vous bénisse!

Tuesday, April 1, 2014

The most black and blue music in the world!

NO TALKING SHOP, NO DAILY GRIND. Courbevoie, La Chancellerie, 67 avenue Gambetta. Saturday 1 March 2014, fifty minutes past two. The photo is a bit dated. The blacks have darkened and there’s not much detail in the faces and clothes. But still, thanks to photographer Jean-Pierre Tahmazian*, you can see them just as they were on that night in July 1977: pianist Hank Jones in a large-collared shirt with drummer Oliver Jackson and double-bass player George Duvivier. Three Americans with gentle faces brought together in Paris to record ‘I Remember You’ (Black & Blue). In fact you shouldn’t expect too much of the LP in question. Just the most black and blue music in the world. In a piano-bar from another galaxy. The perfect dream trio. If you’re looking for the vinyl, the reference number printed on the label is 33.122. Good hunting and … Buddha bless you! 
*Co-founder of the Black & Blue record label.