Monday, June 30, 2014

Bises, les amis...Bonnes vacances et à un de ces quatre!

NI BLABLA NI RONRON. Paris, 42 rue de l'Yvette, 6ème étage sans ascenseur. Mercredi 21 mai 2014, dix heures et quatorze minutes sous les nuages. Ce matin, quand je m'enfonce dans les sous-bois que les Parisiens nomment le Bois (...de Boulogne), c'est sous une pluie d'une incroyable légèreté. L'inverse d'une ondée rageuse : valsant sous les nuages, les gouttes vous arrivent une à une, on pourrait presque les compter. Je marche gaiement et je me promets qu'aussitôt devant l'écran de mon Samsung, je vous raconterai ce bref bonheur d'une promenade ordinaire. Coiffé de mon béret rose (ci-dessus), je vais maintenant me donner un mois de répit pour travailler à l'avenir de ce blog. Merci en tout cas de votre fidélité et  que vous paressiez en juillet à la plage ou à l'ombre de votre pin préféré, que Bouddha bénisse vos vacances!  

Friday, June 27, 2014

Wishing you love, happy holidays and I’ll see you again one of these days, my friends!

NO TALKING SHOP, NO DAILY GRIND. Paris, 42 rue de l’Yvette, 6th floor, no lift. Wednesday 21 May 2014, fourteen minutes past two, cloudy. This morning when I plunged into the undergrowth known in Paris as the Bois (de Boulogne), an incredibly delicate shower of rain was falling. Quite the opposite of a violent May inundation: the drops fell one by one and I could almost count them. So I whistled through the downpour, and told myself that as soon as I was in front of my computer I’d tell you all about this fleeting pleasure during an ordinary walk. I wish you happy holidays… Dressed in my pink beret (above) I’ll be back at work one of these days...July? August? I don't know exactly. Thank you for reading, and whether you’re on the beach or on the winding mountain roads of your vacations, may Buddha bless you!

Thursday, June 26, 2014

Voici Jérémie, fan d'électro ET du Front de Gauche, un expert en Collage Digital!

NI BLABLA NI RONRON.Paris, 42 rue de l'Yvette. Jeudi 15 mai 2014, quatorze heures et quarante minutes. Je le pressens. Encore quelques heures à  photographier mes fonds de tiroirs et je quitterai le studio délivré de toute fièvre digitale...Ce qui me permettra de connaitre d'autres moments délicieux. Refaire  des photos de natures mortes avec le Rollei SL 66. Explorer les dunes d'Ostende. Aller chercher des bois flottés sur les plages de la mer du Nord. Écouter  les envoûtantes pièces pour piano de Toru Takemitsu et les drames chuchotés de Robert Ashley. Continuerai-je  longtemps New Still Lifes? Jusqu'au lundi 30 Juin, c'est sur! Au delà?  Il faudrait  qu'une pluie d'encouragements s'abatte sur le site. Bonnes vacances, amis lecteurs! Bouddha vous bénisse!

Wednesday, June 25, 2014

Meet Rudi, 42, the romantic high priest of digital collage!

NO TALKING SHOP, NO DAILY GRIND. Paris, 42 rue de l’Yvette. Thursday 15 May 2014, forty minutes past two. I have a feeling there’s still a few hours needed to finish organizing my drawers and I’ll be back in the studio free from all my digital fever. Which will allow me to enjoy other delicious moments. For example making some beautiful still lifes with my Rollei SL66. Or exploring the dunes in Ostend. Hunting for driftwood on the North Sea beaches. Listening to Toru Takemitsu and Robert Ashley. Will I be continuing with New Still Lifes for much longer? Certainly until 30 June. But after that? I think it would take a torrent of encouraging hits on my website. With that hope... happy holidays! Buddha bless you!

Tuesday, June 24, 2014

Et si vous vous laissiez aller aux délires du collage numérique?

NI BLABLA NI RONRON.Paris, 42 rue de l'Yvette. Jeudi 15 mai 2014, treize heures et trente-trois minutes. Voilà maintenant des jours que rivé à mon Canon, je pratique au studio le collage digital mitraillant d'un index enthousiaste toutes sortes de tableaux et de dessins sortis de mes cartons. Certains ont été peints sur bois, telle la Muse (ci-dessus). Les autres, simples bonshommes de papier, je me contente de les poser sur des fonds  abstraits et pressant le déclencheur, de les marier à de vieilles volutes oubliées. Ainsi passent mes jours sans que pour l'instant, la fièvre de l'assemblage ne retombe. Seul but, encore assez flou, à tout ce délire  : réussir à faire un jour de ces collages un livre chez Blurb. A demain, les amis, bon Mondial et... Keep Walking! 

Monday, June 23, 2014

Why not throw yourself into the craziness of digital collage?

NO TALKING SHOP, NO DAILY GRIND. Paris, 42 rue de l’Yvette. Thursday 15 May 2014, thirty-three minutes past one. At the moment there are days when all I do in the studio is digital collage. Glued to my Canon I snap away at all kinds of tableaux and drawings I’ve pulled out of boxes. Some figures are made using sellotape such as (above) The Archbishop and his Congregation . Others are simple little characters made of paper and laid on abstract backgrounds whose swirls enchant me the moment I press the shutter release. This is how I pass the minutes and even the hours without ever emerging from my creative fever. But all this craziness does have a point: I intend to make a book out of these collages via Blurb. In the meantime… Keep walking!

Friday, June 20, 2014

Mes raisons de sourire? Ravel, Jean Echenoz et lui, Loulou-La-Tendresse!

NI BLABLA NI RONRON. Paris, 42 rue de l'Yvette. Jeudi 15 mai 2014, onze heures et cinquante sept minutes. Hier au  "Rendez-Vous", la brasserie du quatorzième, j'ai lu au comptoir  le "Ravel" de Jean Echenoz, un récit qui a pour trame  l'histoire des dix dernières années de la vie du compositeur. Malgré sa triste fin de vie , j'étais heureux. Heureux de découvrir dans une prose enchanteresse  le drôle de bonhomme qu'était l'auteur du Boléro.  Heureux du soleil qui brillait sur Paris et de m'être lancé la veille dans le collage digital. Ainsi certains vieux dessins  refont surface. A l'image, par exemple, de Loulou-La-Tendresse (ci-dessus) dont vous appréciez, j'espère, le discret maquillage vert. Bouddha vous bénisse!

Thursday, June 19, 2014

Why am I smiling? Maurice Ravel, Jean Echenoz and Bob the Crooner!

NO TALKING SHOP, NO DAILY GRIND. Paris, 42 rue de l’Yvette. Thursday 15 May 2014, fifty-seven minutes past eleven. Yesterday at Le Rendez-Vous, a brasserie in the 14th arrondissement, I sat at the bar and read Jean Echenoz’s Ravel, a book that traces the story of the last ten years of the composer’s life. Despite the hero’s tragic end, I was happy. Because of discovering some wonderful prose in my reading as well as the strange chap who wrote Bolero. Because of the sunshine in Paris. And because the night before I had started making digital collages. So, some old drawings have re-surfaced, such as Bob the Crooner (above) who you can see, pink with pleasure, up in the clouds. Buddha bless you!

Wednesday, June 18, 2014

Vous rêvez d'une double vie? Écrivez un journal en ligne!

NI BLABLA NI RONRON. Ostende, Belgique, 29 Kemmelbergstraat. Mardi 6 mai 2014, Treize heures et trente-cinq minutes. Je viens de taper "Online Diary" sur l'ordinateur et Google m'a annoncé 326 millions de résultats. Découragé? Pas le moins du monde. L'apprenti diariste que je suis ne va pas se laisser démonter pour si peu. Je continue donc à écrire le roman de ma petite vie, aidé d'un  dictionnaire Robert des années 80, d'un porte-mine de couleur rose et d'une gomme. Dans le sous-verre qui décore mon bureau,"Le Boy" (ci-dessus), un dessin d'octobre 2011, le mois où j'ai décidé de commencer  à mener sur Internet ma littéraire double vie. Jusqu'à aujourd'hui, sans regrets. Ce qui veut donc dire...à suivre. Bouddha vous bénisse.

Tuesday, June 17, 2014

Do you dream of a double life? Write an online diary !

NO TALKING SHOP, NO DAILY GRIND. Ostend,  29 Kemmelbergstraat. Tuesday 6 May 2014, thirty-five minutes past one. I’ve just typed ‘online diary’ into the computer and Google has come up with 326 million hits. I am discouraged? Not in the least. The apprentice diarist that I am is not going to be put off by such a little thing. So I go on with the novel of my life. Helped by a 1980s Petit Robert dictionary, a pink propelling pencil and an eraser. In the glass frame adorning my office, there’s ‘The Boy’ (above), a drawing of October 2011, the month when I decided to start leading a kind of double life on the Internet. No regrets… to be continued. Buddha bless you.

Monday, June 16, 2014

Ecrire un journal en ligne, c'est jouer avec le temps qui passe. La preuve.

NI BLABLA NI RONRON. Ostende, Belgique, 29 Kemmelbergstraat. mardi 6 mai 2014, douze heures et trente deux minutes. Maintenant que je vous raconte ma vie, je fais attention à tout  et je note sur un petit carnet bleu Campo Marzio Design les détails qui animent le train-train de  mon existence. L'achat d'un rasoir électrique, les balades, une phrase entendue à la radio, etc...Étrangement, ce que j'ai le plus envie de raconter, c'est ce qui se passe quand justement il ne se passe rien. Par exemple quand l'arrivée de la pluie m'invite à inventer un cœur de poussière. A ce moment-là, - voyez ci-dessus-, je me sens diariste, c'est à dire un ours qui s'amuse avec le temps qui passe. Keep walking... 

Friday, June 13, 2014

Writing a diary means amusing oneself to pass the time. Here’s the proof.

NO TALKING SHOP, NO DAILY GRIND. Ostend, Belgium. 29 Kemmelbergstraat. Tuesday 6 May 2014, thirty-two minutes past twelve. Now I’m telling you the story of my life, I pay attention to everything that happens to me, and I note down in a little blue Campo Marzio Design exercise book everything about my life’s routine. The purchase of an electric razor, walks, some words heard on the radio, etc. Strangely I have the greatest desire to write when nothing happens. When a sudden shower of rain makes me want to draw a heart in the dust, for example. Here (see above) I feel like a diarist – like an old curmudgeon amusing myself to pass the time. Keep walking…

Thursday, June 12, 2014

Anti-blues et porte-bonheur : Ray, un petit bonhomme fil de fer et scotch!

NI BLABLA NI RONRON.  Ostende, Belgique. 29 Kemmelbergstraat. Mardi 6 mai 2014, neuf heures et vingt-trois minutes. Le long de la cote ce matin, vive  impression de solitude. De la digue enveloppée de grisaille, seul et pensif au fond de ma parka, j'ai longtemps regardé la mer. Au bout de la jetée,  un voilier filait vers l'Angleterre. Retour à l'atelier, cherchant la photo la mieux à  même de chasser mon blues, j'ai choisi Ray. C'est le  funambule que vous avez sous les yeux.  Fabriqué à une époque où je me faisais un sang d'encre pour ma carrière de DJ, il m'avait porté chance. Depuis, sa photo me suit  partout, enfin une simple photocopie  pliée  au fond de mon portefeuille.  Bouddha vous bénisse! 

Wednesday, June 11, 2014

Anti-blues and good luck charm : Ray, a little guy made of wire and sellotape!

NO TALKING SHOP, NO DAILY GRIND. Ostend, Belgium. 29 Kemmelbergstraat. Tuesday 6 May 2014, twenty-three minutes past nine. This morning while walking along the coast I had a keen sense of being alone. With my hands in the pockets of my parka, alone on the sea wall surrounded by greyness, I watched the sea for a long time. At the end of the jetty a sailing boat headed north. Back in my office I searched for the best photo to banish my blues and chose Ray. He’s the tightrope walker you see before you. Drawn during a period when I was worrying about my career as a DJ, he managed to bring me luck. And ever since, he follows me , tucked in the bottom of my wallet. Buddha bless you!

Tuesday, June 10, 2014

Les meilleurs investissements du blogueur : gomme et crayon!

NI BLABLA NI RONRON. Paris, 42 rue de l'Yvette, 6ème étage (par l'escalier de service).  Rituel immuable, j'écris le matin, une tasse de thé orange cannelle Twinings à portée de main. J'improvise mes petites rêveries au porte-mine. Un Bic Matic rose qui  m'aide à confier les aléas de mon quotidien à un cahier Country 96 pages, d'un format un peu plus grand que l'A4. Entre le premier jet  et la version que vous lisez, je corrige le texte une quinzaine de fois. Le temps qu'il revienne de Londres changé en petite comptine pour anglophones par le talent de l'excellente traductrice (et amie) Philippa Hurd, un mois s'est écoulé. LA PHOTO DU JOUR :  L'averse (Printemps 2014). Bouddha vous bénisse!

Monday, June 9, 2014

The blogger’s best investments : a pencil and eraser!

NO TALKING SHOP, NO DAILY GRIND. Paris, 42 rue de l’Yvette, 6th floor (using the service lift). Every morning, as an unchanging ritual, I write. Sat at my desk by nine o’clock, a cup of Twinings orange and cinnamon tea within easy reach, I compose my thoughts using a Bic Matic (0.7mm) propelling pencil in a 96-page Country exercise book that’s a bit bigger than A4 in size. Between the first draft and the version you’re reading now I correct the text about 15 times. By the time the blog comes back from London, transformed into a little English ditty by the talents of the excellent translator (and friend) Philippa Hurd, a month has gone by. TODAY'S PHOTO  :  Just a spring shower, 2014. Buddha bless you!

Friday, June 6, 2014

Les beautés inattendues d'un soir d'hiver à Moscou...

NI BLABLA NI RONRON. Paris, 42 rue de l'Yvette, 6ème étage (sans ascenseur). Mercredi 30 Avril 2014, dix heures trente cinq minutes. Je le vérifie chaque jour  depuis  que je tiens un journal intime : les routines de l'existence sont une réserve naturelle d’événements inattendus . Ainsi, par exemple,  pendant mes traversées quotidiennes du Bois de Boulogne, la vie me fait souvent une surprise. Un matin, c'est une des dames-en-camionnette qui  me raconte une blague.  Le lendemain, dans les eaux du Lac, il y a le reflet rose d'un arbre en fleurs ou des mouettes joueuses . Et l'hiver quand il neige, couper à travers la place de Colombie poudrée de blanc fait illico de moi en trappeur canadien. LA PHOTO DU JOUR : Une inconnue, vue à Moscou un soir de neige. Keep walking!

Thursday, June 5, 2014

The small pleasures of walking…

NO TALKING SHOP, NO DAILY GRIND. Paris, 42 rue de l’Yvette, 6th floor (no lift). Wednesday 30 April 2014, thirty-five minutes past ten. It’s something I’ve learned since I started keeping a diary: daily routine is a natural source of unexpected events. For example, as I walk through the Bois de Boulogne every day, life often takes me by surprise. One morning, one of the ladies of the night tells me a joke. The following day, in the waters of the lake, there’s the pink reflection of a tree in bloom or playful seagulls. And in winter, when it snows and I cut across the powder-white Place de Colombie I’m immediately turned into a Canadian trapper. TODAY'S PHOTO :  (Unknown) woman at an evening fashion show, Moscow, March 2013. Keep walking!

Wednesday, June 4, 2014

Mes nouvelles amours : le collage digital!

 NI BLABLA NI RONRON. Paris, 42 rue de l'Yvette, 6ème étage (sans ascenseur). Mercredi 30 avril 2014, neuf heures trente minutes. Ces jours-ci, je numérise comme un fou toute une collection de vieux dessins. Un travail de bénédictin  électronique qui me permet, grace à mon appareil de photo Canon et  des fonds abstraits qui dormaient, eux aussi, dans des tiroirs, de redonner vie à des bonshommes nés dans les années quatre-vingt dix. C'est  la magie des pixels : permettre au plus modeste croquis de voyager partout. Encore bravo à ses glorieux inventeurs que Wikipedia, étrangement, ne cite pas : Vint Cerf? Martin Schadt? LA PHOTO DU JOUR : Quelques vieux potes, Paris 2014. Bouddha vous bénisse!

Tuesday, June 3, 2014

My new passion: digital collage!

NO TALKING SHOP, NO DAILY GRIND. Paris, 42 rue de l’Yvette, 6th floor (no lift). Wednesday 30 April 2014, thirty minutes past nine. These days I’ve been digitizing my old drawings like crazy. It’s painstaking electronic work that allows me, through my Canon camera and the abstract resources that lie dormant in drawers, to bring back to life all kinds of characters drawn in the 1990s. It’s the unexpected magic of pixels that enables the most modest sketch to travel all over the place. Congratulations to the inventors of this process who go strangely unmentioned on Wikipedia: Vint Cerf? Martin Schadt? TODAY’S PHOTO: The Little Old Men, Paris 2014. Buddha bless you!

Monday, June 2, 2014

Deux nouvelles stars dans ma vie de diariste : Dean Martin et Dmitri Chostakovitch!

NI BLABLA NI RONRON. Courbevoie, La Chancellerie, 67 avenue Gambetta. Bâtiment A, 18ème étage, mercredi 23 avril 2014, dix heures et seize minutes. Pour les anglophones, un diariste, c'est "quelqu'un qui tient un journal par des moyens électroniques et le publie sur le World Wide Web". Exactement ce que j'ai commencé à faire il y a quelques jours et que je continue pour le plaisir de signaler les deux nouvelles  stars de ma vie électronique : le crooner Dean Martin dont les 33 tours (faites les brocantes) donnent à chaque écoute  des frissons vintage et, voyez ci-dessus, le double cd des quatuors pour violon de Dmitri Chostakovitch par les Borodin . A déguster un matin d'été devant la  baie de Capri. 
Bouddha vous bénisse!

Friday, May 30, 2014

Two new stars in my life as a diarist: Dean Martin and Dmitri Shostakovich!

NO TALKING SHOP, NO DAILY GRIND. Courbevoie, La Chancellerie, 67 avenue Gambetta. Building A, 18th floor. Wednesday 23 April 2014, sixteen minutes past ten. In English-speaking countries a diarist is ‘someone who keeps a diary electronically and publishes it on the World Wide Web’. Exactly what I started doing several days ago and which I continue to do for the pleasure of telling you about the two new stars in my electronic life: the crooner Dean Martin whose LPs (from flea markets) give me vintage shivers every time they’re played, and (see above) the double CD of string quartets by Dmitri Shostakovich by the Borodin Quartet. Perfect for a summer morning on a shady terrace overlooking the Bay of Capri. Buddha bless you!

Thursday, May 29, 2014

Mon petit journal électronique, c'est 5 jours sur 7 et c'est ici!

NI BLABLA NI RONRON. Courbevoie, La Chancellerie, 67 avenue Gambetta. Bâtiment A, 18ème étage, mercredi 23 avril 2014, neuf heures et trente quatre minutes. Scotché depuis deux jours sur l'article de Wikipedia consacré au journal intime électronique, en anglais, online diary,me voilà décidé. J'ai enfin trouvé ma voie : afficher via le blog de New Still Lifes mes sentiments, mes impatiences, mes colères. Et ainsi me glisser  dans la longue file des diaristes du World Wide Web, une pratique initiée dans les années quatre-vingt dix par Claudio Pinhanez, Bryon Sutherland et Catherine Elizabeth Clay...Gloire à eux! La photo du jour, via le Polaroid i1237 :  quelques  cartes postales de natures mortes et de femmes en maillot de bain, ma dernière marotte de chineur. Keep walking! 

Wednesday, May 28, 2014

My little online diary – it’s 5 days a week and it’s here!

NO TALKING SHOP, NO DAILY GRIND. Courbevoie, La Chancellerie, 67 avenue Gambetta. Building A, 18th floor. Wednesday 23 April 2014, thirty-four minutes past nine. For two days I’ve been riveted to a Wikipedia article on the subject of the online diary. I’ve just found my mission: the public declaration of my feelings, frustrations and anger. I can use the World Wide Web to join the long list of diarists, a practice started in the 1990s by Claudio Pinhanez, Bryon Sutherland and Catherine Elizabeth Clay, among others. TODAY'S PHOTO, courtesy of the Polaroid i1237 : several postcard examples of still lifes and women in bathing costumes, my latest craze as a bargain hunter. Keep walking!

Tuesday, May 27, 2014

Rêvé, hier, de publier sur ce blog le grand cahier de ma vie...Raconter ces emballements et...

NI BLABLA NI RONRON. Courbevoie, La Chancellerie, 67 Avenue Gambetta. Bâtiment A, 18ème étage. Mercredi 23 avril 2014, huit heures et vingt minutes. Hier, alors que le jour se levait sur Paris, rêvé de publier sur ce blog le grand cahier de ma vie. Raconter ces emballements et ces tristesses soudaines qui sont un peu le signe des êtres nés comme moi au printemps. Bélier ascendant Lion, j'ai à composer avec un caractère fait de hauts et de bas qui me font passer en une seconde de l'enthousiasme à l'abattement. Heureusement, une petite voix intérieure  résiste et ne se laisse pas décourager. Via mon Polaroid  i1237, j'ai pris la photo du jour depuis  la table où, face aux tours de la Défense, il arrive que je m'installe pour vous écrire. Sous la pomme, la boite bleue de mon déjeuner. Il se compose  aujourd'hui de riz complet (200 grammes), de lentilles et  de deux sardines au piment. Bouddha vous bénisse!

Monday, May 26, 2014

Yesterday I dreamed of publishing the great book of my life on this blog…

NO TALKING SHOP, NO DAILY GRIND. Courbevoie, La Chancellerie, 67 avenue Gambetta. Building A, 18th floor. Wednesday 23 April 2014, twenty minutes past eight. Yesterday as day broke over Paris I dreamed of publishing the great book of my life on this blog. And describing the passions and sudden fits of sadness that to an extent characterize those creatures who, like me, were born in spring. As an Aries with Leo rising, I have to cope with a disconcerting character trait that means I can shift from enthusiasm to despondency in the space of just a few seconds. Happily I also have a small voice inside me that resists this and won’t let me be discouraged. TODAY'S PHOTO (taken with my pocket Polaroid i1237) : the table where I write to you every day. Underneath the apple the blue box contains my lunch: whole rice, lentils and two chili sardines. Buddha bless you!

Friday, May 23, 2014

Et si je confiais mes photos de natures mortes aux magiciens de l'Atelier Fresson?

NI BLABLA NI RONRON. Paris, 2 rue Vivienne. Institut national d'histoire de l'art, salle Ovale, place 82. Jeudi 17 avril 2014, onze heures et neuf minutes. Face à mon dessin du "Rôdeur" (ci-dessus), je me demande si je ne devrais pas changer mon fusil d'épaule. Exposer, oui,  mais des...photographies. Montrer aux visiteurs  du marché de la création Edgar-Quinet dix natures mortes. Cinq en couleurs, cinq monochromes et basta! Après tout, le moment est peut-être arrivé de me payer enfin les somptueux tirages au procédé charbon de l'Atelier  Fresson. J'ajouterai que passer commande à cette équipe de magiciens , ce n'est quand même pas aller au bout du monde. La preuve :  il suffit de prendre le RER C, de descendre à Savigny-sur-Orge et de marcher un peu. Fonçons, on n'a qu'une vie. Bouddha vous bénisse, chers Non-Robots!

Thursday, May 22, 2014

What about entrusting my still lifes to the magicians at Atelier Fresson?

NO TALKING SHOP, NO DAILY GRIND. Paris, 2 rue Vivienne, Institut national d’histoire de l’art, the Oval Room, seat 82. Thursday 17 April 2104, nine minutes past eleven. Looking at my drawing  A Prowler (above), I wonder if I shouldn’t change tack. Exhibit, yes, but…photographs. I could display ten still lifes on my stand at the artists’ street market at Edgar-Quinet. Five in colour and five black and white – and there you have it! After all perhaps the moment has come to treat myself finally to the sumptuous charcoal prints produced by Atelier Fresson. I should add that ordering prints from this team of magicians doesn’t mean going to the ends of the earth. You just take the RER C, get off at Savigny-sur-Orge. Let’s do it – you only live once. Buddha bless you, dear non-robots! 

Wednesday, May 21, 2014

Des paras? Des gays ténébreux? Les jumeaux Gribouille? C'est vous qui décidez!

NI BLABLA NI RONRON. Paris, 2 rue Vivienne, Institut national d'histoire de l'art, salle Ovale, place 82. Jeudi 17 avril 2014, dix heures. M*, -mon-ami-rencontré-dans-une-autre-vie-, revient à la charge. Hier, au café le Mozart où nous refaisions le monde autour d'un expresso, M* m'a redit combien il aimait mes dessins et comme il  participe aux frais de l'opération stand, il voudrait que je remplisse sans tarder mon dossier de candidature au Marché de la Création Edgar-Quinet.  Soit prouver, - ce ne sera pas difficile -, que j'ai au moins 18 ans. M'engager à ne vendre que des originaux signés. Joindre un chèque de 7 euros 63. Rédiger un descriptif de mes oeuvres. C'est bien là le problème : comment raconter au jury de sélection "Les Potes" (ci-dessus)? Des paras? Des gays ténébreux? Les jumeaux Gribouille? Je sèche. Keep Walking... 

Tuesday, May 20, 2014

Cat-men? Two gays in love? The doodle twins? It’s up to you!

NO TALKING SHOP, NO DAILY GRIND. Paris, 2 rue Vivienne, Institut national d’histoire de l’art, the Oval Room, seat 82. Thursday 17 April 2104, ten o’clock. M*, my friend from another life, is on the offensive again. Yesterday at the Café Mozart, where we were putting the world to rights over an espresso, M* told me again how much he liked my drawings, and as he would like to contribute to the costs, he wanted me to hurry up and fill out my application for the artists’ street market at Edgar-Quinet. This means proving – which is not very hard – that I am over 18. That I undertake to sell only signed original works. That I will produce a description of my works. That I will enclose a cheque for 7 euros 63. I’ve promised to be ready by the 30th. But how do I describe The Old Friends (above)? Melancholic gays? A couple of paras? The doodle twins? I’m already running out of ideas. Keep walking…

Monday, May 19, 2014

Qualité numéro un du vendeur de dessins : avoir le feu sacré!


NI BLABLA NI RONRON. Courbevoie, 67 avenue Gambetta, La Chancellerie, batiment A, 18ème étage. Jeudi 17 avril 2014, huit heures et quinze minutes.  
     Dimanche, visitant dans le quatorzième le marché Edgar-Quinet de la création, un doute affreux s'est glissé en moi. Suis-je vraiment taillé pour la vente en plein air de dessins? Et mes petites oeuvres, style "La Sentinelle"(ci-dessus), ont-elles de quoi séduire les passants? Une des artistes vues là-bas m'a dit qu'"exposer est un vrai métier". Sur place chaque dimanche  dès huit heures, la jeune femme revient chez elle à la nuit. "J'apprécie ici de pouvoir exposer ce que je veux", m'a-t-elle dit, avant d'ajouter "mais il faut avoir le feu sacré". Pas  sur que ce soit mon cas...Keep Walking!

Friday, May 16, 2014

The number one quality for a seller of drawings: enthusiasm!

NO TALKING SHOP, NO DAILY GRIND. Courbevoie, 67 avenue Gambetta, La Chancellerie. Thursday 17 April 2014, fifteen minutes past eight. On Sunday, as I was visiting the artists’ street market at Edgar-Quinet in the 14th arrondissement of Paris, an awful doubt came into my head. Am I really cut out for selling drawings in the open air? And do my drawings, such as The Sentry (above) have what it takes to seduce passers-by? One of the artists I saw down there told me that ‘exhibiting is a real vocation’. The young woman is at the market from eight o’clock every Sunday morning, only returning home at night. ‘I like this market because I can exhibit whatever I want’, she tells me, before adding, ‘but you’ve got to have enthusiasm’. Not sure that’s the case with me… Buddha bless you.
 

Thursday, May 15, 2014

Vendeur de dessins en plein air : toute une nébuleuse de questions!

NI BLABLA NI RONRON. Paris, 2 rue Vivienne. Institut national d'histoire de l'art. Salle Ovale, place 82.Jeudi 3 avril 2014, onze heures et trente-huit minutes.  ...Donc quand les arbres de Paris perdront leurs feuilles, je serai marchand de dessins sur le terre-plein du Boulevard Edgar Quinet. C'est ce que je me suis dit hier alors que je rêvais devant "Monsieur Averse" (ci-dessus). Reste  à éclaircir toute une nébuleuse de questions car de ma vie, je n'ai jamais rien vendu dans la rue. Ni petite Tour Eiffel ni muguet du premier mai. Alors à moi de bien me préparer si  je ne veux pas risquer de rentrer souvent  bredouille du quatorzième (1). Je compte d'ailleurs sur un  voyage à Rome  pour m'initier  la semaine prochaine à l'art de la vente dans les rues.  Quelles "oeuvres" se vendent là-bas à ciel ouvert? Et à quel prix? Keep Walking!
(1) Marché de la Création Edgar Quinet, 75014-Paris.

Wednesday, May 14, 2014

Open-air seller of drawings: a lot of nebulous questions!

NO TALKING  SHOP, NO DAILY GRIND. Paris, 2 rue Vivienne. Institut national d’histoire de l’art. The Oval Room, seat 82. Thursday 3 April 2014, thirty-eight minutes past eleven.… And so when the trees of Paris lose their leaves, I shall be a seller of drawings on the  Boulevard Edgar Quinet. That’s what I told myself yesterday as I was day-dreaming and looking at Mr Rain (above). There’s a lot of nebulous questions to be answered as I’ve never in my life sold anything on the street. Not a model of the Eiffel Tower, nor a lily-of-the-valley on the first of May. So it’s up to me to prepare well if I don’t want to risk returning empty-handed from the 14th arrondissement every Sunday. In addition I’m relying on a trip to Italy next week to introduce myself to the art of sales talk on the streets of Rome. To see which ‘works of art’ sell in the open air over there. And at what price. Keep walking!

1 The artists’ street market at Edgar-Quinet, 75014 Paris.

Tuesday, May 13, 2014

Quels visiteurs espérer sur le stand? Des amis Facebook? Des connaissances Google+?

NI BLABLA NI RONRON. Paris, 2 rue Vivienne, Institut national d'histoire de l'art. Salle Ovale, place 82. Jeudi 3 avril 2014, dix heures et dix huit minutes.  Que je sois chez moi ou que je marche, ça tourne à l'obsession : je rêve  à ma future vie de marchand de dessins en plein air et je m'inquiète, évidemment. Ainsi ,à propos de l'hiver, comment m'équiper pour ne pas geler dans le stand? Apporter une chaufferette? Et les visiteurs?  De la famille? Des amis Facebook? Des connaissances Google+? M*, l'ami-de-toujours, m'a fixé rendez-vous sur place dimanche 23 (1) Pour tromper mon impatience, j'ai commencé à sélectionner les dessins format A4 que je compte présenter là-bas.  "L'Homme Volant" (ci-dessus) sera du voyage dans le quatorzième.  A quel prix? Je vais demander conseil  à ma femme. Si elle ne sait pas, M* décidera. Bouddha vous bénisse...
(1) Marché de la création Edgar Quinet, 75014-Paris.

Monday, May 12, 2014

What kind of visitors should I hope to see on my stall? Facebook friends? Google+ contacts?

NO TALKING SHOP, NO DAILY GRIND. Paris, 2 rue Vivienne, Institut national d’histoire de l’art. The Oval Room, seat 82. Thursday 3 April 2104, eighteen minutes past ten. Whether I’m in the metro or walking, it’s becoming an obsession: all the time I’m thinking about my future life as an open-air seller of drawings. So, thinking about winter, what clothes should I wear so as not to freeze on the stall? Should I bring a fan heater? Any who will visit the stall? Strangers? Family? Facebook friends? Google+ contacts? M*, my oldest friend, arranged to meet me there on Sunday the 23rd.1 To thwart my impatience I’ve begun to choose the A4-size drawings I’ll be exhibiting down there. The Flying Man (above) will be coming along for the ride to the 14th arrondissement. As for the price, I’m going to ask my wife for advice. If she doesn’t know, M* will decide. Buddha bless you.
1 The artists’ street market at Edgar-Quinet, 75014 Paris.

Friday, May 9, 2014

Une amie : "Pour tes dessins, prévois des gants blancs. Sinon, bonjour les traces de doigts!"

NI BLABLA NI RONRON. Courbevoie, La Chancellerie,67 avenue Gambetta. Bâtiment A, 18ème étage. Jeudi 3 Avril 2014, huit heures et dix minutes.  Me voilà pendu au téléphone, sollicitant des conseils pour préparer ma vie de marchand de dessins. Faudra-t-il exposer des œuvres encadrées? Commencer, comme ci-dessus, avec  des silhouettes? Ou alors avec des maisons dessinées dans les années quatre-vingt dix?  Des avis reçus, je retiens deux conseils.  L'un de M*, l'ami-de-toujours : "Ne t'inquiète pas...On va commencer par aller voir tout ça (1). Une fois sur place, tu auras les idées plus claires." L'autre de Joëlle (Galerie Verneuil Saints-Pères, 13 rue des Saints-Pères, 75006-Paris et www.paris-gallery.com) : "Si tes trucs sont fragiles, prévois des gants blancs pour les acheteurs. Sinon, bonjour les traces de doigts!" Bouddha vous bénisse! 
(1) Marché de la création Edgar Quinet, 75014-Paris

Thursday, May 8, 2014

A friend says: ‘Use white gloves for your drawings. Otherwise it’s hello fingerprints!’

 NO TALKING SHOP, NO DAILY GRIND. Courbevoie, La Chancellerie, 67 avenue Gambetta. Building A, 18th floor. Thursday 3 April 2014, ten minutes past eight. Here am I hanging on the telephone, asking for advice on how to prepare for my future life as a seller of drawings. Should I exhibit my works framed? Starting, as above, with faces and silhouettes? Or perhaps with the houses I drew in the 90s? In all these discussions two pieces of advice have stayed with me. One from M*, my oldest friend: ‘Don’t worry … we’ll start by going to have a look.1 Once you get there you’ll be able to think more clearly’. The other piece of advice comes from Joëlle (my friend of the Galerie Verneuil Saints-Pères, 13 rue des Saints-Pères, 75006 Paris ( www.paris-gallery.com): ‘If you’re selling fragile items, give white gloves to the buyers. Otherwise, it’s hello fingerprints!’ Buddha bless you!
1 The artists’ street market at Edgar-Quinet, 75014 Paris.

Wednesday, May 7, 2014

What if I became an open-air seller of drawings?

 NO TALKING SHOP, NO DAILY GRIND. Paris, 2 Rue Vivienne. Institut national d’histoire de l’art. The Oval Room, seat 82. Thursday 27 March 2014. Forty-nine minutes past twelve. M*, a friend of mine from another life, says I should exhibit. He’s even found a place in the 14th arrondissement in Paris. It’s the artists’ street market at Edgar-Quinet. M* tells me you can rent a stall on Sundays for around twenty euros. He says he’s prepared to cover half the costs. Which of course means he’ll take a percentage (to be discussed) of the sales. The market at Edgar-Quinet takes place on Sundays from 9 am to 7.30 pm. I read on the Internet that it was created to ‘introduce artists to the public’. The article ends with a general appeal. See for yourself! ‘Collectors, come and see works by painters, sculptors and artists’. So I’m soon to become a seller of drawings and colour photos (as above). Well, why not? Watch this space. Buddha bless you!

Tuesday, May 6, 2014

Et pourquoi pas marchand de dessins en plein air?

NI BLABLA NI RONRON. Paris, 2 rue Vivienne. Institut national de l'histoire de l'art. Salle Ovale, place 82. Douze heures et quarante neuf minutes... M*, un ami rencontré dans une autre vie, me conseille d'exposer. Il a même repéré un lieu dans le quatorzième arrondissement de Paris. C'est  le marché de la création Edgar-Quinet. M* parle de stands louables le dimanche pour une vingtaine d'euros. Il se dit prêt à prendre à sa charge la moitié des frais. Moyennant quoi  il aurait un pourcentage (à préciser) sur les ventes.  J'ai lu sur le Web que le marché Edgar-Quinet  a été créé pour "permettre la rencontre entre le public et les artistes". Un appel au peuple clôt l'article : "Collectionneurs, venez découvrir les œuvres des exposants peintres, sculpteurs et créateurs". Alors bientôt marchand de dessins et de photos en couleurs ( comme ci-dessus). Et pourquoi pas? Bouddha vous bénisse!

Monday, May 5, 2014

A stranger with an amber gaze.I always draw the same guy.

NO TALKING SHOP, NO DAILY GRIND. Paris, 2 Rue Vivienne. Institut national d’histoire de l’art. The Oval Room, seat 82. Thursday 27 March 2014, twenty-four minutes past ten. According to Furetière’s dictionary, drawing means ‘the expression on paper or canvas of the design one intends for a painting or a building’. My favorite painting  is a face. A stranger with an amber gaze, as here above. I’m always sketching. With or without music. And on beautiful vellum, like on the small ads page of a Chinese newspaper. I’ve got an archive of about two thousand drawings. Should I throw them all away? It wouldn’t be a problem, as the most important thing, for me, are the wonderful moments I’ve spent making them. If I want to do more, I just have to wake up the coloured pencils that lie sleeping in my little acrylic box from Muji. Buddha bless you.

Friday, May 2, 2014

Mon tableau à moi, c'est un visage. Un inconnu avec un regard d'ambre.

NI BLABLA NI RONRON. Paris, 2 rue Vivienne. Institut national d'histoire de l'art. Salle Ovale, place 82. Jeudi 27 mars 2014, dix heures et vingt quatre minutes... Dessiner, selon le dictionnaire de Furetière, c'est "exprimer sur le papier ou sur  la toile le dessin qu'on a dans la pensée de quelque tableau ou de quelque bâtiment". Mon tableau à moi, c'est un visage.  Un inconnu avec presque toujours un regard d'ambre, comme ci-dessus. Je crayonne à tout moment. Avec ou sans musique.   Et sur de beaux vélins autant que sur la page de petites annonces d'un journal . Je dispose d'un fonds d'environ deux mille dessins. Tous à jeter? Pas grave, le plus importantà mes yeux , ce sont  les belles minutes passées à les faire. Quant à continuer, il me suffirait de réveiller  les crayons de couleurs endormis dans ma petite caisse en acrylique Muji.  Bouddha vous bénisse.