Monday, June 30, 2014

Bises, les amis...Bonnes vacances et à un de ces quatre!

NI BLABLA NI RONRON. Paris, 42 rue de l'Yvette, 6ème étage sans ascenseur. Mercredi 21 mai 2014, dix heures et quatorze minutes sous les nuages. Ce matin, quand je m'enfonce dans les sous-bois que les Parisiens nomment le Bois (...de Boulogne), c'est sous une pluie d'une incroyable légèreté. L'inverse d'une ondée rageuse : valsant sous les nuages, les gouttes vous arrivent une à une, on pourrait presque les compter. Je marche gaiement et je me promets qu'aussitôt devant l'écran de mon Samsung, je vous raconterai ce bref bonheur d'une promenade ordinaire. Coiffé de mon béret rose (ci-dessus), je vais maintenant me donner un mois de répit pour travailler à l'avenir de ce blog. Merci en tout cas de votre fidélité et  que vous paressiez en juillet à la plage ou à l'ombre de votre pin préféré, que Bouddha bénisse vos vacances!  

Friday, June 27, 2014

Wishing you love, happy holidays and I’ll see you again one of these days, my friends!

NO TALKING SHOP, NO DAILY GRIND. Paris, 42 rue de l’Yvette, 6th floor, no lift. Wednesday 21 May 2014, fourteen minutes past two, cloudy. This morning when I plunged into the undergrowth known in Paris as the Bois (de Boulogne), an incredibly delicate shower of rain was falling. Quite the opposite of a violent May inundation: the drops fell one by one and I could almost count them. So I whistled through the downpour, and told myself that as soon as I was in front of my computer I’d tell you all about this fleeting pleasure during an ordinary walk. I wish you happy holidays… Dressed in my pink beret (above) I’ll be back at work one of these days...July? August? I don't know exactly. Thank you for reading, and whether you’re on the beach or on the winding mountain roads of your vacations, may Buddha bless you!

Thursday, June 26, 2014

Voici Jérémie, fan d'électro ET du Front de Gauche, un expert en Collage Digital!

NI BLABLA NI RONRON.Paris, 42 rue de l'Yvette. Jeudi 15 mai 2014, quatorze heures et quarante minutes. Je le pressens. Encore quelques heures à  photographier mes fonds de tiroirs et je quitterai le studio délivré de toute fièvre digitale...Ce qui me permettra de connaitre d'autres moments délicieux. Refaire  des photos de natures mortes avec le Rollei SL 66. Explorer les dunes d'Ostende. Aller chercher des bois flottés sur les plages de la mer du Nord. Écouter  les envoûtantes pièces pour piano de Toru Takemitsu et les drames chuchotés de Robert Ashley. Continuerai-je  longtemps New Still Lifes? Jusqu'au lundi 30 Juin, c'est sur! Au delà?  Il faudrait  qu'une pluie d'encouragements s'abatte sur le site. Bonnes vacances, amis lecteurs! Bouddha vous bénisse!

Wednesday, June 25, 2014

Meet Rudi, 42, the romantic high priest of digital collage!

NO TALKING SHOP, NO DAILY GRIND. Paris, 42 rue de l’Yvette. Thursday 15 May 2014, forty minutes past two. I have a feeling there’s still a few hours needed to finish organizing my drawers and I’ll be back in the studio free from all my digital fever. Which will allow me to enjoy other delicious moments. For example making some beautiful still lifes with my Rollei SL66. Or exploring the dunes in Ostend. Hunting for driftwood on the North Sea beaches. Listening to Toru Takemitsu and Robert Ashley. Will I be continuing with New Still Lifes for much longer? Certainly until 30 June. But after that? I think it would take a torrent of encouraging hits on my website. With that hope... happy holidays! Buddha bless you!

Tuesday, June 24, 2014

Et si vous vous laissiez aller aux délires du collage numérique?

NI BLABLA NI RONRON.Paris, 42 rue de l'Yvette. Jeudi 15 mai 2014, treize heures et trente-trois minutes. Voilà maintenant des jours que rivé à mon Canon, je pratique au studio le collage digital mitraillant d'un index enthousiaste toutes sortes de tableaux et de dessins sortis de mes cartons. Certains ont été peints sur bois, telle la Muse (ci-dessus). Les autres, simples bonshommes de papier, je me contente de les poser sur des fonds  abstraits et pressant le déclencheur, de les marier à de vieilles volutes oubliées. Ainsi passent mes jours sans que pour l'instant, la fièvre de l'assemblage ne retombe. Seul but, encore assez flou, à tout ce délire  : réussir à faire un jour de ces collages un livre chez Blurb. A demain, les amis, bon Mondial et... Keep Walking! 

Monday, June 23, 2014

Why not throw yourself into the craziness of digital collage?

NO TALKING SHOP, NO DAILY GRIND. Paris, 42 rue de l’Yvette. Thursday 15 May 2014, thirty-three minutes past one. At the moment there are days when all I do in the studio is digital collage. Glued to my Canon I snap away at all kinds of tableaux and drawings I’ve pulled out of boxes. Some figures are made using sellotape such as (above) The Archbishop and his Congregation . Others are simple little characters made of paper and laid on abstract backgrounds whose swirls enchant me the moment I press the shutter release. This is how I pass the minutes and even the hours without ever emerging from my creative fever. But all this craziness does have a point: I intend to make a book out of these collages via Blurb. In the meantime… Keep walking!

Friday, June 20, 2014

Mes raisons de sourire? Ravel, Jean Echenoz et lui, Loulou-La-Tendresse!

NI BLABLA NI RONRON. Paris, 42 rue de l'Yvette. Jeudi 15 mai 2014, onze heures et cinquante sept minutes. Hier au  "Rendez-Vous", la brasserie du quatorzième, j'ai lu au comptoir  le "Ravel" de Jean Echenoz, un récit qui a pour trame  l'histoire des dix dernières années de la vie du compositeur. Malgré sa triste fin de vie , j'étais heureux. Heureux de découvrir dans une prose enchanteresse  le drôle de bonhomme qu'était l'auteur du Boléro.  Heureux du soleil qui brillait sur Paris et de m'être lancé la veille dans le collage digital. Ainsi certains vieux dessins  refont surface. A l'image, par exemple, de Loulou-La-Tendresse (ci-dessus) dont vous appréciez, j'espère, le discret maquillage vert. Bouddha vous bénisse!

Thursday, June 19, 2014

Why am I smiling? Maurice Ravel, Jean Echenoz and Bob the Crooner!

NO TALKING SHOP, NO DAILY GRIND. Paris, 42 rue de l’Yvette. Thursday 15 May 2014, fifty-seven minutes past eleven. Yesterday at Le Rendez-Vous, a brasserie in the 14th arrondissement, I sat at the bar and read Jean Echenoz’s Ravel, a book that traces the story of the last ten years of the composer’s life. Despite the hero’s tragic end, I was happy. Because of discovering some wonderful prose in my reading as well as the strange chap who wrote Bolero. Because of the sunshine in Paris. And because the night before I had started making digital collages. So, some old drawings have re-surfaced, such as Bob the Crooner (above) who you can see, pink with pleasure, up in the clouds. Buddha bless you!

Wednesday, June 18, 2014

Vous rêvez d'une double vie? Écrivez un journal en ligne!

NI BLABLA NI RONRON. Ostende, Belgique, 29 Kemmelbergstraat. Mardi 6 mai 2014, Treize heures et trente-cinq minutes. Je viens de taper "Online Diary" sur l'ordinateur et Google m'a annoncé 326 millions de résultats. Découragé? Pas le moins du monde. L'apprenti diariste que je suis ne va pas se laisser démonter pour si peu. Je continue donc à écrire le roman de ma petite vie, aidé d'un  dictionnaire Robert des années 80, d'un porte-mine de couleur rose et d'une gomme. Dans le sous-verre qui décore mon bureau,"Le Boy" (ci-dessus), un dessin d'octobre 2011, le mois où j'ai décidé de commencer  à mener sur Internet ma littéraire double vie. Jusqu'à aujourd'hui, sans regrets. Ce qui veut donc dire...à suivre. Bouddha vous bénisse.

Tuesday, June 17, 2014

Do you dream of a double life? Write an online diary !

NO TALKING SHOP, NO DAILY GRIND. Ostend,  29 Kemmelbergstraat. Tuesday 6 May 2014, thirty-five minutes past one. I’ve just typed ‘online diary’ into the computer and Google has come up with 326 million hits. I am discouraged? Not in the least. The apprentice diarist that I am is not going to be put off by such a little thing. So I go on with the novel of my life. Helped by a 1980s Petit Robert dictionary, a pink propelling pencil and an eraser. In the glass frame adorning my office, there’s ‘The Boy’ (above), a drawing of October 2011, the month when I decided to start leading a kind of double life on the Internet. No regrets… to be continued. Buddha bless you.

Monday, June 16, 2014

Ecrire un journal en ligne, c'est jouer avec le temps qui passe. La preuve.

NI BLABLA NI RONRON. Ostende, Belgique, 29 Kemmelbergstraat. mardi 6 mai 2014, douze heures et trente deux minutes. Maintenant que je vous raconte ma vie, je fais attention à tout  et je note sur un petit carnet bleu Campo Marzio Design les détails qui animent le train-train de  mon existence. L'achat d'un rasoir électrique, les balades, une phrase entendue à la radio, etc...Étrangement, ce que j'ai le plus envie de raconter, c'est ce qui se passe quand justement il ne se passe rien. Par exemple quand l'arrivée de la pluie m'invite à inventer un cœur de poussière. A ce moment-là, - voyez ci-dessus-, je me sens diariste, c'est à dire un ours qui s'amuse avec le temps qui passe. Keep walking... 

Friday, June 13, 2014

Writing a diary means amusing oneself to pass the time. Here’s the proof.

NO TALKING SHOP, NO DAILY GRIND. Ostend, Belgium. 29 Kemmelbergstraat. Tuesday 6 May 2014, thirty-two minutes past twelve. Now I’m telling you the story of my life, I pay attention to everything that happens to me, and I note down in a little blue Campo Marzio Design exercise book everything about my life’s routine. The purchase of an electric razor, walks, some words heard on the radio, etc. Strangely I have the greatest desire to write when nothing happens. When a sudden shower of rain makes me want to draw a heart in the dust, for example. Here (see above) I feel like a diarist – like an old curmudgeon amusing myself to pass the time. Keep walking…

Thursday, June 12, 2014

Anti-blues et porte-bonheur : Ray, un petit bonhomme fil de fer et scotch!

NI BLABLA NI RONRON.  Ostende, Belgique. 29 Kemmelbergstraat. Mardi 6 mai 2014, neuf heures et vingt-trois minutes. Le long de la cote ce matin, vive  impression de solitude. De la digue enveloppée de grisaille, seul et pensif au fond de ma parka, j'ai longtemps regardé la mer. Au bout de la jetée,  un voilier filait vers l'Angleterre. Retour à l'atelier, cherchant la photo la mieux à  même de chasser mon blues, j'ai choisi Ray. C'est le  funambule que vous avez sous les yeux.  Fabriqué à une époque où je me faisais un sang d'encre pour ma carrière de DJ, il m'avait porté chance. Depuis, sa photo me suit  partout, enfin une simple photocopie  pliée  au fond de mon portefeuille.  Bouddha vous bénisse! 

Wednesday, June 11, 2014

Anti-blues and good luck charm : Ray, a little guy made of wire and sellotape!

NO TALKING SHOP, NO DAILY GRIND. Ostend, Belgium. 29 Kemmelbergstraat. Tuesday 6 May 2014, twenty-three minutes past nine. This morning while walking along the coast I had a keen sense of being alone. With my hands in the pockets of my parka, alone on the sea wall surrounded by greyness, I watched the sea for a long time. At the end of the jetty a sailing boat headed north. Back in my office I searched for the best photo to banish my blues and chose Ray. He’s the tightrope walker you see before you. Drawn during a period when I was worrying about my career as a DJ, he managed to bring me luck. And ever since, he follows me , tucked in the bottom of my wallet. Buddha bless you!

Tuesday, June 10, 2014

Les meilleurs investissements du blogueur : gomme et crayon!

NI BLABLA NI RONRON. Paris, 42 rue de l'Yvette, 6ème étage (par l'escalier de service).  Rituel immuable, j'écris le matin, une tasse de thé orange cannelle Twinings à portée de main. J'improvise mes petites rêveries au porte-mine. Un Bic Matic rose qui  m'aide à confier les aléas de mon quotidien à un cahier Country 96 pages, d'un format un peu plus grand que l'A4. Entre le premier jet  et la version que vous lisez, je corrige le texte une quinzaine de fois. Le temps qu'il revienne de Londres changé en petite comptine pour anglophones par le talent de l'excellente traductrice (et amie) Philippa Hurd, un mois s'est écoulé. LA PHOTO DU JOUR :  L'averse (Printemps 2014). Bouddha vous bénisse!

Monday, June 9, 2014

The blogger’s best investments : a pencil and eraser!

NO TALKING SHOP, NO DAILY GRIND. Paris, 42 rue de l’Yvette, 6th floor (using the service lift). Every morning, as an unchanging ritual, I write. Sat at my desk by nine o’clock, a cup of Twinings orange and cinnamon tea within easy reach, I compose my thoughts using a Bic Matic (0.7mm) propelling pencil in a 96-page Country exercise book that’s a bit bigger than A4 in size. Between the first draft and the version you’re reading now I correct the text about 15 times. By the time the blog comes back from London, transformed into a little English ditty by the talents of the excellent translator (and friend) Philippa Hurd, a month has gone by. TODAY'S PHOTO  :  Just a spring shower, 2014. Buddha bless you!

Friday, June 6, 2014

Les beautés inattendues d'un soir d'hiver à Moscou...

NI BLABLA NI RONRON. Paris, 42 rue de l'Yvette, 6ème étage (sans ascenseur). Mercredi 30 Avril 2014, dix heures trente cinq minutes. Je le vérifie chaque jour  depuis  que je tiens un journal intime : les routines de l'existence sont une réserve naturelle d’événements inattendus . Ainsi, par exemple,  pendant mes traversées quotidiennes du Bois de Boulogne, la vie me fait souvent une surprise. Un matin, c'est une des dames-en-camionnette qui  me raconte une blague.  Le lendemain, dans les eaux du Lac, il y a le reflet rose d'un arbre en fleurs ou des mouettes joueuses . Et l'hiver quand il neige, couper à travers la place de Colombie poudrée de blanc fait illico de moi en trappeur canadien. LA PHOTO DU JOUR : Une inconnue, vue à Moscou un soir de neige. Keep walking!

Thursday, June 5, 2014

The small pleasures of walking…

NO TALKING SHOP, NO DAILY GRIND. Paris, 42 rue de l’Yvette, 6th floor (no lift). Wednesday 30 April 2014, thirty-five minutes past ten. It’s something I’ve learned since I started keeping a diary: daily routine is a natural source of unexpected events. For example, as I walk through the Bois de Boulogne every day, life often takes me by surprise. One morning, one of the ladies of the night tells me a joke. The following day, in the waters of the lake, there’s the pink reflection of a tree in bloom or playful seagulls. And in winter, when it snows and I cut across the powder-white Place de Colombie I’m immediately turned into a Canadian trapper. TODAY'S PHOTO :  (Unknown) woman at an evening fashion show, Moscow, March 2013. Keep walking!

Wednesday, June 4, 2014

Mes nouvelles amours : le collage digital!

 NI BLABLA NI RONRON. Paris, 42 rue de l'Yvette, 6ème étage (sans ascenseur). Mercredi 30 avril 2014, neuf heures trente minutes. Ces jours-ci, je numérise comme un fou toute une collection de vieux dessins. Un travail de bénédictin  électronique qui me permet, grace à mon appareil de photo Canon et  des fonds abstraits qui dormaient, eux aussi, dans des tiroirs, de redonner vie à des bonshommes nés dans les années quatre-vingt dix. C'est  la magie des pixels : permettre au plus modeste croquis de voyager partout. Encore bravo à ses glorieux inventeurs que Wikipedia, étrangement, ne cite pas : Vint Cerf? Martin Schadt? LA PHOTO DU JOUR : Quelques vieux potes, Paris 2014. Bouddha vous bénisse!

Tuesday, June 3, 2014

My new passion: digital collage!

NO TALKING SHOP, NO DAILY GRIND. Paris, 42 rue de l’Yvette, 6th floor (no lift). Wednesday 30 April 2014, thirty minutes past nine. These days I’ve been digitizing my old drawings like crazy. It’s painstaking electronic work that allows me, through my Canon camera and the abstract resources that lie dormant in drawers, to bring back to life all kinds of characters drawn in the 1990s. It’s the unexpected magic of pixels that enables the most modest sketch to travel all over the place. Congratulations to the inventors of this process who go strangely unmentioned on Wikipedia: Vint Cerf? Martin Schadt? TODAY’S PHOTO: The Little Old Men, Paris 2014. Buddha bless you!

Monday, June 2, 2014

Deux nouvelles stars dans ma vie de diariste : Dean Martin et Dmitri Chostakovitch!

NI BLABLA NI RONRON. Courbevoie, La Chancellerie, 67 avenue Gambetta. Bâtiment A, 18ème étage, mercredi 23 avril 2014, dix heures et seize minutes. Pour les anglophones, un diariste, c'est "quelqu'un qui tient un journal par des moyens électroniques et le publie sur le World Wide Web". Exactement ce que j'ai commencé à faire il y a quelques jours et que je continue pour le plaisir de signaler les deux nouvelles  stars de ma vie électronique : le crooner Dean Martin dont les 33 tours (faites les brocantes) donnent à chaque écoute  des frissons vintage et, voyez ci-dessus, le double cd des quatuors pour violon de Dmitri Chostakovitch par les Borodin . A déguster un matin d'été devant la  baie de Capri. 
Bouddha vous bénisse!